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[…] Pour Enghien, Dominique Bailly a réalisé "L'île aux animaux ou les Amers". Cette oeuvre est faite de deux éléments qui se répondent; d'une part un dispositif de poteaux dressés qui forment sur l'île Mathilde trois structures pyramidales, ce sont les amers. Le bois usiné, assemblé et coupé pour créer un rythme géométrique, fait écho aux arbres qui composent une sorte de bosquet. D'autre part, une deuxième série de poteaux, plus courts et trapus, assemblés en pyramide sortent de l'eau, en plusieurs emplacements. La sculpture en deux temps, faite d'approches et d'arrêts, est le signe de la définition imaginaire d'un territoire, à la fois proche et lointain, végétal et maritime. |
L'île est comme amarrée (les poteaux clairs attirent le regard) et à la dérive entre un réel et l'évocation d'autres sites. Dualité nature/culture ou autrement dit échange entre un réel et son interprétation : le site est attiré dans le système symbolique induit par la sculpture... Extrait du texte de Catherine Grout, dossier de presse Eaux de là, novembre 1994.
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Dans le lac, quatre Ducs d'Albe.
28 poteaux planés. H. : 4 m, Diam. : 25 cm. |
Sur l'île, trois amers.
39 poteaux planés. H. : 4,50 à 5,50 m, Diam. : 17 à 18 cm. |
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L'ïle aux animaux ou les amers. |
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