La ville, la rue, le portail, l’atrium vitré dans le prolongement du portail, la Marne, le bois sur l’autre rive, percé d’une allée forestière. Un axe est ainsi prédéterminé par l’architecture ancienne et contemporaine et le paysage modelé par l’homme ; de la ville à la nature en passant par l’atrium.
L’intervention consiste à tirer une ligne dans l’espace qui souligne cet axe ; une ligne qui symbolise la rivière, « la rivière sèche » faite de pierres de schiste vert disposées en écaille de poisson. Elle est bordée par deux rubans d’helxine, mousseuse, et deux plantations de bambous qui haussent jusqu’aux passerelles des étages leur feuillage léger. La circulation se fait par des platelages de bois d’acacia.
La rivière se prolonge au dehors, derrière la paroi vitrée et conduit le regard jusqu’à la Marne et au-delà sur la rive boisée.